Sophie Demorge
L’hypnose est un métier qui me passionne depuis que j’ai commencé ma formation en 2023. Ce qui au début était une prédisposition à l’écoute et à la compréhension de mon entourage s’est transformé en un carrière professionnelle. Résultat d’une reconversion, devenir thérapeute était à la fois évident, nécessaire et logique.
L'hypnose : d'une étape dans un projet professionnel à un coup de coeur pour ce métier à part entière
En 2023 quand je décide de me reconvertir, mon projet est de devenir psychanalyste. Je m’inscris alors à l’école EDUPSY et je commence ma première année de formation. Rapidement, je suis convaincue que ce métier me convient et que je suis à ma place.
Souhaitant travailler en parallèle de mes études, je cherche alors un poste dans le marketing et la communication, carrière qui ne me passionne pas. C’est alors que j’apprends que de nombreux psychanalystes utilisent plusieurs outils dans leurs thérapies tels que l’hypnose, la NTMO ou encore l’art thérapie. C’est ainsi que je me lance dans l’hypnose.
Au début, l’hypnose était une manière de gagner ma vie tout en étant un outil qui me servirait une fois psychanalyste. Dès les premiers jours de formation, je réalise que ce métier est bien plus que cela, c’est un moyen puissant d’aider mes patients, différent de la psychanalyse mais tout autant gratifiant. Il y a même une dimension presque « magique » à ce métier qui me fascine.
C’est ainsi qu’en 2023, j’ouvre mon cabinet d’hypnose, excitée de me lancer dans l’auto-entreprenariat et soulagée de faire un métier qui me passionne enfin !
L'hypnothérapie : la magie de la science
Ayant toujours eu un esprit assez cartésien, je ne vous cache pas que le premier jour de formation en hypnose, je suis entrée dans la salle de classe en ne sachant pas si j’y « croyais » vraiment. Et en simplement une demi-journée, je suis à la fois rassurée, l’hypnose est bien quelque chose de réel, et en même temps je suis scotchée, c’est hyper puissant.
En effet, je comprends tout de suite que l’hypnose utilise l’EMT (État Modifié de Conscience) pour soulager les patients en ayant accès directement à l’inconscient. Les nombreuses explications permettant de comprendre comment cela fonctionne apaisent mon esprit cartésien, l’hypnose n’est pas une coyance ! Je suis alors saisie par l’efficacité et les possibilités de thérapies de l’hypnose. Je comprends comment elle fonctionne, mais les résultats sont si spectaculaires qu’ils paraissent magiques.
Autant vous dire que j’avais hâte de finir ma formation pour m’installer et en faire profiter au plus grand nombre !
Ma pratique de l'hypnose : à mon image, en fonction de mon parcours
Lorsque je me suis installée, il semblait y avoir un impératif : se spécialiser. En effet, de nombreux hypnothérapeutes se spécialisent dans l’arrêt du tabac, dans les TCA (Troubles du Comportement Alimentaire), dans l’hypnoanalgésie (contre la douleur des opérations chirurgicales ou de l’accouchement), ou dans l’hypnose pour enfant. Je décide de ne pas me spécialiser car je souhaite aider un maximum de personnes et que cela n’est pas logique dans mon projet d’utiliser l’hypnose durant les psychanalyses.
Ne pas se spécialiser n’implique pas que je ne me démarque pas, je décide de proposer des séances à distance (via vidéocall) car cela fonctionne très bien et suite au COVID ce mode de thérapie se généralise de plus en plus. Par ailleurs, je propose aussi mes séances en langue anglaise, capitalisant sur mes deux master d’anglais.
Je décide aussi dès mon installation d’adapter en permanence ma pratique à mes patients, je veux que chaque patient ait des protocoles adaptés à ses besoins et à son parcours. Ce choix, certes chronophage, me permet de soulager au maximum mes patients et surtout il me permet de pratiquer un métier à mon image.